Les maladies cardio-vasculaires
Ce sont des maladies qui se rapportent au cœur et aux vaisseaux. Elles représentent aujourd'hui dans notre société la cause principale des décès avant les cancers et les accidents de la route.
L'insuffisance coronaire:
L'insuffisance correspond à un trouble de l'irrigation du cœur par les artères coronaires. Ce
sont des maladies du vieillissement : leur fréquence augmente avec
l'âge. La mortalité par ces maladies varie avec l'âge, faible avant 35
ans, elle augmente ensuite pour atteindre un maximum vers les 80 ans.
Elles peut prendre différentes formes : angine de poitrine ou angor, insuffisance cardiaque, infarctus. Elle est souvent liée à la présence de certains facteurs:
hypercholestérolémie, diabète, obésité, hypertension artérielle. Le
tabac reste le facteur le plus fréquent. L'association tabac-diabète est
de loin la plus pourvoyeuse de lésions coronaires.
Les causes de la maladie:
*Les habitudes alimentaires: Dans les pays industrialisés, il y a actuellement un déséquilibre dans la ration alimentaire quotidienne. Celle-ci se répartit en effet ainsi : 45 % de lipides, 40 % de glucides, 15 % de protides.
Les nutritionnistes conseillent un rééquilibrage des apports caloriques avec de préférence : 30 à 35 % de lipides, 50 à 55 % de glucides, 10 à 15 % de protides.La vitamine E doit aussi être apportée en quantité suffisante.
* Le surpoids : Un excès de poids supérieur à 30 % double le risque de maladie cardiaque chez les hommes de moins de cinquante ans. L'hypertension est trois fois plus fréquente chez les obèses que chez les personnes de poids normal.
* Le stress : Il joue un rôle principal dans les maladies cardiaques : le stress augmente le débit cardiaque et la pression artérielle.
* Le tabagisme: Il est responsable d'une augmentation de la pression artérielle, d'une détérioration des artères et d'une accélération du rythme cardiaque. Agissant sur ces trois tableaux, il est un facteur de risque important d'infarctus, d'accident vasculaire cérébral et d'athérosclérose.
*Le diabète: Il altère les capillaires sanguins avec des répercussions au niveau des artères des yeux et des reins. il est également responsable d'atteintes des gros vaisseaux irriguant les jambes, le cœur ou encore le cerveau. On parle alors de macro-angiopathie. Celle-ci est favorisée de façon exponentielle chez le diabétique par l'excès de cholestérol, l'excès de glucose, la résistance aquise à l'insuline et le surtout le tabac.
*L'hypertension artérielle: L'hypertension a un effet direct sur la paroi artérielle : elle provoque des lésions au niveau de la couche interne et accroît ainsi le risque d'athérosclérose. Elle induit un durcissement des artères qui en lui-même contribue à entretenir l'hypertension. Il existe un véritable cercle vicieux entre hypertension artérielle et athérosclérose.
Les conséquences à long terme:
* L’athérosclérose:
Il s'agit d'une lésion des artères qui accumule lentement sur leur paroi interne des dépôts transportés par le sang.
* Un rétrécissement de l'artère:
Avec le temps, les plaques augmentent en étendue et en épaisseur. Ce phénomène peut conduire à l'obstruction complète du vaisseau.
* Une rigidification de la paroi artérielle (d'où le terme de sclérose)
Le durcissement qui se produit entraîne une augmentation de la pression sanguine, phénomène qui accélère la détérioration de l'artère. Il peut entraîner une rupture de la paroi et donc une hémorragie grave, voire mortelle.
Définition
Les troubles du rythme cardiaque correspondent à des anomalies de la fréquence des battements du cœur et désignent des battements du cœur trop lents, trop rapides ou irréguliers.
Ils peuvent être fonctionnels ou organiques, La tolérance et la gravité des troubles du rythme dépendent de la cause et de la nature du trouble et du terrain sous jacent.
Chez un sujet sain, la fréquence cardiaque se situe entre 50 et 100 battements réguliers par minute.
On distingue différentes formes d'arythmie:
· Tachycardie: plus de 100 battements cardiaques par minute (chez le nouveau-né, un pouls au repos élevé est normal).
· Bradycardie: moins de 50 battements cardiaques par minute (chez les sportifs, un pouls inférieur à 50 battements par minute est normal).
· Arythmie: irrégularité des battements cardiaques.
· Extrasystole: contraction cardiaque prématurée, survenant brusquement en dehors du rythme cardiaque régulier. Il peut s'agir de battements isolés ou d'une succession de battements irréguliers (palpitations).
Le trouble du rythme cardiaque est considéré différemment en fonction de sa localisation (ventricule ou oreillette du cœur).
Trouble du rythme : symptômes
· Battements cardiaques sensiblement trop lents, trop rapides ou irréguliers.
· Vertiges, syncopes (pertes de connaissance brutale) et lipothymie
· Affaiblissement de l'état général
· Anxiété, agitation intérieure
· Douleurs rétro-sternales
· Détresse respiratoire
· Episodes de sudation
• L’électrocardiographie est nécessaire pour analyser précisément les troubles du rythme cardiaque Elle permet de représenter graphiquement l’activité électrique du cœur.
• Le Holter ECG est un boîtier portable permettant l’enregistrement de l’activité cardiaque sur plusieurs heures. Il détecte les anomalies cardiaques et d’origine coronarienne.
• L’ECG d’effort permet un enregistrement pendant une épreuve d’effort (bicyclette ou tapis roulant).
Analyses sanguines (pour exclure tout trouble électrolytique et/ou métabolique, ou pour mesurer le taux d'un médicament dans le sang).
Eventuellement, examen électrophysiologique (déclenchement de troubles artificiels du rythme cardiaque).
Options thérapeutiques:
Le traitement des troubles du rythme cardiaque est fonction des facteurs ou maladies qui en sont responsables.
En fonction du trouble du rythme cardiaque, les mesures suivantes sont normalement adoptées, en monothérapie ou en association :
Médicaments:
En fonction du trouble du rythme cardiaque, divers médicaments, qui contiennent des principes actifs différents, sont commercialisés. Parfois, l'administration d'un anticoagulant s'impose en complément.
Méthodes invasives:
· Conversion électrique (traitement par défibrillation).
· Examen par cathétérisme cardiaque et élimination simultanée des troubles du rythme cardiaque (ablation par radiofréquence).
· Pose d'un stimulateur cardiaque pour stimuler le cœur Pace maker.
· Pose d'un défibrillateur automatique: il présente l'avantage de ne pas seulement augmenter la fréquence cardiaque si elle trop faible, mais de la diminuer si elle est trop élevée.
Troubles de la tension artérielle:
* L' hypertension artérielle (HTA)
L'
hypertension artérielle (HTA) est l'élévation permanente des chiffres
de la pression artérielle (dite tension artérielle ou TA) au dessus de
14/9 au repos.
La pression artérielle normale est inférieure à 14/9. Idéalement, elle est de 12/8.
La notion de HTA limite correspond à des chiffres entre 14/9 et 16/9,5.
C'est une maladie fréquente, qui augmente avec l'âge, avec une composante héréditaire.
La pression artérielle n'est pas fixe. Elle varie en permanence dans la journée et selon l'activité.
Avant
d'affirmer une hypertension artérielle chez un patient, le médecin doit
se donner un délai et s'assurer de la permanence des chiffres
tensionnels en surveillant régulièrement le patient et en lui prenant la
tension avec un manomètre à mercure, au repos en position couchée, au
moins deux fois en 15 jours.
On parle d'hypertension artérielle
permanente lorsque la TA est tout le temps élevée. Le chiffre de la
minima est important car il traduit directement la souplesse et la
résistance des parois artérielles.
Les signes de la maladie:
En
général, l'hypertension artérielle ne donne aucun symptôme susceptible
d'alerter le patient. C'est fréquemment une découverte d'examen médical
effectué à titre de routine.
Lorsque le médecin a découvert une
hypertension artérielle, il la contrôle à plusieurs reprises dans des
conditions différentes : repos, effort, debout, couché, bras droit puis
bras gauche... Il s'assure ainsi de sa permanence.
La généralisation
des appareils de mesure de la pression artérielle pour grand public
permet au patient de surveiller sa pression artérielle dans les
conditions de sa vie quotidienne.
Les appareils de mesure ambulatoire
de la pression artérielle (MAPA) permettent la prise en continu de la
pression artérielle. En effet, il peut s'agir, surtout chez le sujet
jeune, d'une hypertension artérielle labile, c'est-à-dire alternant avec
des périodes de pression artérielle normale. Cette affection est
bénigne à court terme et très bien tolérée. Il n'y a aucune complication
viscérale. Une surveillance est néanmoins nécessaire car cette
affection peut évoluer vers l'hypertension artérielle permanente. La
cause de cette affection est inconnue mais les sujets émotifs sont plus
fréquemment touchés.
Parfois cependant, certains signes font suspecter une hypertension artérielle :
• Des maux de tête le matin sur le sommet ou derrière la tête ;
• Des étourdissements ;
• Des troubles visuels : mouches volantes, brouillard devant les yeux...
• Une fatigue ;
• Des saignements de nez ;
• Des hémorragies conjonctivales ;
• Des crampes musculaires ;
• Une pollakiurie (envie fréquente d'uriner) ;
• Une dyspnée (gêne respiratoire traduisant une insuffisance ventriculaire gauche).
C'est
pour éviter ces complications qu'il faut absolument traiter une
hypertension artérielle, même si elle ne provoque aucun symptôme chez le
patient.
Causes et facteurs de risque:
Dans
95 % des cas, la cause de l'hypertension artérielle reste inconnue :
elle est dite "essentielle" ou idiopathique. Dans ce cas le traitement
aura pour objectif de traiter le ou les symptômes à savoir faire baisser
la tension.
Toutefois, le médecin peut découvrir une cause dont le
traitement pourra guérir l'hypertension artérielle comme dans certaines
pathologies rénales et des glandes surrénales.
CERTAINS TOXIQUES DONT L'ABUS DE RÉGLISSE
La
la réglisse est transformée dans l'organisme en acide dont la structure
chimique est proche de celle de l' aldostérone hormone favorisant la
retention d’eau et l’hypertension artérielle. L'arrêt de la réglisse
normalise la TA.
L’abus d’autres produits peu etre parfois
responsable : anti-inflammatoires non stéroïdiens , vasoconstricteurs
nasaux utilisés pour une rhinite chronique ou une migraine,
corticothérapie prolongée...
FACTEURS FAVORISANTS :
• Un régime trop salé ;
• L' obésité ;
• Le manque d'exercice physique.
Examens et analyses complémentaires
En
cas d' hypertension artérielle permanente, le bilan effectué par le
médecin est double. Il permet d'apprécier le retentissement de l'HTA sur
l'organisme, et de découvrir une cause éventuelle.
Ce bilan comprend
entre autres un Bilan cardiaque (ECG , Echographie cardiaque…) un bilan
biologique et certaines examens spécifiques selon les cas.
TRAITEMENT:
LE MODE DE VIE:
Les
mesures hygiéno-diététiques sont très importantes, et sont même les
seules prescrites en cas d'hypertension artérielle faible ou limite :
• Régime peu salé ;
• Hygiène de vie ;
• Amaigrissement en cas d' obésité ;
• Diminution et arrêt de l'alcool et du tabac ;
• Activité physique régulière ;
• Relaxation.
Quelques conseils pratiques sont utiles :
• Ne pas saler l'eau de cuisson des aliments ;
• Ne pas rajouter de sel en mangeant (ne pas mettre de salière sur la table) ;
• Eviter les conserves industrielles qui contiennent toutes du sel et préférer les produits frais ou surgelés ;
• Eviter l’abus en aliments riches en sel : Pizza Sandwich Olives salées…
• Eviter certaines eaux minérales riches en sodium.
• Eviter l’abus de réglisse et de ses derivés
• Réduire la consommation de café, de tabac.
• Ne pas abuser des sels dits de régime car ce sont des sels de potassium qui risquent de provoquer des hyperkaliémies ;
• Se méfier de certains médicaments contenant du sel (comprimés effervescents etc...).
Par
contre, tous les épices et condiments (sauf le sel) sont autorisés :
jus de citron, persil, ciboulette, cresson, poivre, ail, oignon, thym,
cerfeuil, estragon, cumin, curry, paprika, etc..
L'HYGIÈNE DE VIE
Les
conseils d'hygiène de vie sont primordiaux. Bien souvent, une hygiène
de vie correcte et un régime alimentaire adapté suffisent. En cas de
tension artérielle bien contrôlée, l'activité professionnelle peut être
conservée ainsi que les activités sportives raisonnables et régulières
(sans compétition), en privilégiant les sports d'endurance et la
relaxation : marche, bicyclette, natation.
• Eviter les efforts physiques importants ou brutaux
• En cas d'accès d' hypertension artérielle : repos absolu , contacter le médecin
• Eviter les soucis et contrariétés
LES MÉDICAMENTS = LES ANTI-HYPERTENSEURS
Le
traitement a pour but de normaliser la pression artérielle afin de
prévenir les complications survenant à long terme. Par conséquent, dans
la plupart des cas, ce traitement doit être suivi à vie .
L'
hypertension est certainement la maladie pour laquelle il existe le plus
de médicaments. Il est possible de les classer par famille. Chacune
d'entre elles a des particularités. Il peut parfois se révéler
nécessaire d'associer trois ou quatre médicaments avant d'aboutir à une
pression normale !
La surveillance régulière du traitement est indispensable :
Le patient ne doit jamais arrêter les médicaments prescrits par le médecin ni diminuer les doses de son propre chef.
Les
symptômes anormaux (mal à la tête, saignement de nez, essoufflement,
douleurs dans la poitrine) doivent être signalés au médecin traitant.
* L’hypostension artérielle:
En
dessous d’une certaine limite, la pression arterielle est trop basse
pour propulser correctement le sang dans tous les vaisseaux sanguins.
Cela a pour conséquence de ne pas oxygéner suffisamment certaines
parties du corps, en particulier le cerveau. C’est ce qui provoque les
vertiges et les évanouissements.
La pression sanguine est contrôlée
par de multiples mécanismes, régis par le système nerveux « autonome »
(que l’on ne contrôle pas consciemment). Normalement, les chutes de
pression, qui surviennent par exemple quand on passe de la position
assise à debout, sont corrigées rapidement par des réactions réflexes
(augmentation du rythme cardiaque, rétrécissement de l'ouverture des
petits vaisseaux sanguins, etc.). Pour que ces réactions aient lieu, la
baisse de pression doit d’abord avoir été détectée par des capteurs de
pression sanguine logés dans la paroi des artères, appelés
barorécepteurs .
Types d’hypotension
Il existe diverses formes
d’hypotension, dont les causes et les symptômes varient. Voici 2 formes
fréquentes d’hypotension transitoire et non soutenue touchant davantage
la population âgée.
Hypotension orthostatique ou posturale
Les
symptômes de ce type d’hypotension surgissent après un lever trop rapide
du lit, d’une chaise, d’une position accroupie ou penchée. Sous l'effet
soudain de la gravité, la quantité de sang parvenant jusqu’au cerveau
diminue temporairement. Cela entraîne des étourdissements, des troubles
visuels, parfois même une chute. L’hypotension orthostatique est
fréquente chez les personnes âgées.
Principales causes:
La
plupart du temps, il n’y a pas de cause évidente et il s’agit de cas
anodins. Lorsque l’hypotension est fréquente, il est nécessaire de
consulter un médecin.. Chez les personnes âgées, la cause la plus
fréquente est la prise d’un médicament. Voici les causes les plus
courantes.
- Une déshydratation (associée ou non à de la fièvre). Les
aînés ressentent moins la soif et sont donc plus sujets à la
déshydratation.
- La prise de certains médicaments, comme ceux
utilisés pour traiter l’hypertension la nitroglycérine (et les dérivés
nitrés), les diurétiques et autres médicaments pour traiter
l’insuffisance cardiaque.
- Après une immobilisation prolongée au lit, un déconditionnement physique ou une perte de poids importante.
-
Un trouble du coeur ou des vaisseaux sanguins : trouble cardiaque,
infarctus du myocarde, insuffisance cardiaque, varices larges et
nombreuses.
- Le diabète (qui peut endommager le système nerveux).
-
Une maladie qui atteint le système nerveux, comme la maladie de
Parkinson, la sclérose en plaques, le syndrome de Guillain Barré, etc.
- Une insuffisance de la glande surrénale.
- Le retrait brusque d’une corticothérapie (cortisone) prise depuis très longtemps.
* Hypotension postprandiale:
Elle
est caractérisée par une baisse importante de la tension artérielle
dans les 2 heures après le début du repas, causant des étourdissements,
des nausées, des évanouissements ou des chutes. Après chaque repas, le
processus de la digestion entraîne un afflux de sang vers l’estomac et
les intestins; ce qui peut entraîner une légère diminution de la
pression artérielle. Chez les personnes âgées ou affaiblies par la
maladie, cette légère chute de pression suffit à déclencher des
symptômes d’hypotension. Les symptômes apparaissent de 15 minutes à 2
heures après le repas.
L’hypotension postprandiale est plus
fréquente en cas de diabète, d’insuffisance cardiaque ou rénale ou de
maladie de Parkinson. Elle touche principalement les personnes âgées
souffrant par ailleurs d’hypertension artérielle2.
Mentionnons qu’une
hypotension grave peut survenir en cas de perte de sang (hémorragie)
importante, de choc anaphylactique (allergique) ou d’infection
généralisée (septicémie). Ces situations nécessitent des soins médicaux
d’urgence.
Diagnostic
Contrairement à l’hypertension, il n’existe
pas de valeur seuil qui définit l’hypotension. S’il n’y a pas de
symptômes, plus la pression artérielle est basse, meilleure est la santé
cardiovasculaire. Pour poser son diagnostic, le médecin se base surtout
sur les symptômes. Cela dit, ceux-ci apparaissent habituellement
lorsque la pression systolique se situe en dessous de 100 ou 90 mmHg
(millimètres de mercure). On peut obtenir une preuve d’hypotension
orthostatique si, en passant rapidement de la position couchée à la
position debout, la pression baisse de plus de 20 mmHg systolique sur 10
mmHg diastolique. Quant à l’hypotension postprandiale, elle est
généralement définie par une baisse de la tension artérielle systolique
d'au moins 20 mmHg en position couchée dans les 2 heures suivant le
début d'un repas2.
Quand consulter
La plupart du temps, les
périodes occasionnelles d’hypotension ne sont pas graves et ne
nécessitent pas la consultation d’un médecin. Cependant, si elles sont
très fréquentes, si les symptômes sont gênants ou si la pression reste
toujours à des niveaux trop bas (<90 mmHg), il vaut mieux consulter.
Symptômes:
- Des étourdissements
- Une sensation de faiblesse
- Une vision embrouillée
- Des nausées
- Une accélération du rythme cardiaque
- Un évanouissement ou une syncope
Traitement:
Il n’existe pas de traitement spécifique, un apport majoré en sel ou des médicaments peuvent être proposés au cas par cas.
Les valvulopathies
Définition:
Une valvulopathie peut perturber l'écoulement sanguin intracardiaque normal. Cela peut affecter votre état de santé général et vous gener dans vos activités quotidiennes.
Il existe deux types de dysfonctionnement d'une valve cardiaque :
• Rétrécissement (sténose) de la valve – la valve ne peut pas s'ouvrir complétement, ce qui limite la quantité de sang pompée vers le reste de votre corps.
• Insuffisance ou fuite - La valve ne se ferme pas complètement et le sang peut refluer au lieu de circuler dans une seule direction. Le reflux du sang réduit la capacité de votre cœur à pomper le sang vers le reste de votre corps. Il est également à l'origine d'une contrepression dans votre cœur et dans vos poumons.
Causes
Une valvulopathie peut se développer avant la naissance (valvulopathie congénitale), apparaître durant votre vie (valvulopathie acquise) ou résulter d'une infection. La valvulopathie acquise est la plus courante.
Symptômes:
Seul votre médecin peut diagnostiquer une valvulopathie. Toutefois, certains symptômes courants peuvent indiquer une maladie d'une valve cardiaque :
• Un souffle court ou essoufflement, notamment après une activité physique ou lorsque vous êtes couché.
• Le gonflement de vos chevilles, de vos pieds ou de votre ventre avec une prise de poids soudaine.
Les symptômes peuvent être bénins comme ils peuvent être totalement absents et n'indiquent pas toujours la gravité de la valvulopathie.
Diagnostic:
Votre médecin peut détecter un problème de valve cardiaque, déterminer laquelle pose problème et trouver la nature de la lésion en discutant avec vous de vos symptômes et en effectuant un certain nombre d'examens.
Options thérapeutiques pour la valvulopathie
Une valvulopathie peut être traitée par l'administration de médicaments, ou par une intervention chirurgicale à coeur ouvert. Il existe plusieurs options de traitement chirurgical qui peuvent être pratiquées par voie dite mini-invasive.
Médicaments:
Votre médecin vous prescrira des médicaments pour soulager vos symptômes et réduire le risque d'autres lésions valvulaires.
Valvuloplastie:
La valvuloplastie est une opération chirurgicale destinée à réparer une valve cardiaque qui ne fonctionne pas correctement. cela permet de réparer la valve sans la remplacer.
Remplacement valvulaire:
Lorsque la réparation n'est pas envisageable, le remplacement de votre valve cardiaque malade peut être le traitement le plus efficace. Le remplacement valvulaire est une opération chirurgicale qui a pour but de remplacer une valve cardiaque lésée par une prothèse de fonctionnement équivalent.
Il peut se faire dans certains cas par voie percutanée comme actuellement pour la valve aortique( TAVI ).